La marque industrielle est-elle une marque comme les autres ?

Commençons par une évidence :
la marque est aujourd’hui bien plus qu’un logo, elle incarne l’entreprise, soit directement si la raison sociale se confond avec la marque, soit à travers un portefeuille de marques : LVMH, Procter & Gamble, Unilever… 

Les secteurs du luxe et de la grande consommation sont autant d’exemples qui nous rappellent l’importance des marques au-delà du nom de l’entreprise.  

Deuxième évidence :
si l’entreprise est la somme d’éléments concrets que l’on retrouve dans le bilan comptable (stocks, brevets, immobilisations, clients…), la marque complète la valeur de l’entreprise par des caractéristiques immatérielles : image de marque, confiance, savoir-faire, notoriété, éthique… autant de mots que l’on pourrait réunir sous une même bannière :
la réputation.

Troisième évidence :
la performance de l’offre produit est un prérequis à la construction de cette réputation qui n’est finalement qu’une affaire de perception, perception construite et véhiculée par le comportement et les opinions de l’ensemble des parties prenantes : direction, collaborateurs, clients, partenaires sociaux, actionnaires, sous-traitants…

Quelle vision du monde avez-vous ? Comment contribuez-vous à la construction d’un monde meilleur ? Quelles sont les preuves que vous apportez pour justifier la réalité de votre éthique et de votre morale ?

Dans ce nouveau contexte qui englobe ces données dites « extra-financières », la réputation d’une marque industrielle ne semble pas moins importante que celle d’une marque de grande consommation : nous nous risquerions même à dire « au contraire ».

makassar