Internaliser les métiers de la communication : une tentation récurrente !

La question se pose de façon cyclique au sein des organisations qui développent une forte activité dans ce domaine. On pourrait même dire que le cycle internalisation-externalisation est soumis à des effets de mode avec toujours les mêmes origines : les entreprises estiment avoir la capacité de maitriser une expertise, un savoir-faire, et souhaite, pour des raisons de disponibilité, de réactivité et de souplesse bénéficier de l’ensemble des compétences en interne.

Le facteur économique et l’agilité sont souvent invoqués pour justifier cette démarche.

Au tout début du digital, l’éclosion d’un nombre conséquent d’agences dans ce secteur a été encouragé par la relative méconnaissance des annonceurs de ce nouveau media. Aujourd’hui maitrisé, les entreprises ont tendance à vouloir intégrer cette expertise. Du moins une partie et elles ont raison. Cependant, l’évolution rapide des moyens de communication, des technologies et leurs impacts sur les comportements des cibles appelle toujours plus d’expertises et des discours toujours plus pointues.

Les agences ont alors un avantage évident : la diversité des sujets traités est formidablement inspirante, tant sur la stratégie que dans la conception.  

Cette hauteur de vue est la garantie pour l’annonceur de trouver une posture de marque qui soit à la fois unique et différenciante, tant dans son expression conceptuelle que dans sa mise en œuvre.

Le community management intégré est bien entendu pertinent, mais la ligne éditoriale qui permet de nourrir la plateforme de marque doit sans aucun doute rester l’apanage des agences.

A chacun son métier ; d’accord ou pas d’accord ?

makassar